History and milestones

Founders – Fondateurs

Milan Budimir (1891–1975)

University of Belgrade / Serbian Academy of Sciences and Arts
Université de Belgrade / Académie serbe des sciences et des arts

Nikola Majnarić (1885–1966)

University of Zagreb / Croatian Academy of Sciences and Arts
Université de Zagreb / Académie croate des sciences et des arts

Miloš N. Đurić (1892–1967)

University of Belgrade / Serbian Academy of Sciences and Arts
Université de Belgrade / Académie serbe des sciences et des arts

Milan Grošelj (1902–1979)

University of Ljubljana / Slovenian Academy of Sciences and Arts
Université de Ljubljana / Académie slovène des sciences et des arts

Veljko Gortan (1907–1985)

University of Zagreb / Croatian Academy of Sciences and Arts
Université de Zagreb / Académie croate des sciences et des arts

Anica Savić-Rebac (1892–1953)

Faculty of Philosophy, University of Belgrade
Faculté de philosophie, Université de Belgrade

Mihail D. Petruševski (1911–1990)

University of Skopje / Macedonian Academy of Sciences and Arts
Université de Skopje / Académie macédonienne des sciences et des arts

Former members of the Board – Anciens membres du Comité

Petar Hr. Ilievski (1920–2013)

University of Skopje / Macedonian Academy of Sciences and Arts
Université de Skopje / Académie macédonienne des sciences et des arts

Fanoula Papazoglou (1917–2001)

University of Belgrade / Serbian Academy of Sciences and Arts
Université de Belgrade / Académie serbe des sciences et des arts

Milivoj Sironić (1915–2006)

University of Zagreb / Croatian Academy of Sciences and Arts
Université de Zagreb / Académie croate des sciences et des arts

Primož Simoniti (1936–2018)

University of Ljubljana / Slovenian Academy of Sciences and Arts
Université de Ljubljana / Académie slovène des sciences et des arts

Margarita Tačeva (1936–2008)

University of Sofia / Bulgarian Academy of Sciences
Université de Sofia / Académie bulgare des sciences

Slobodan Dušanić (1939–2012)

University of Belgrade / Serbian Academy of Sciences and Arts
Université de Belgrade / Académie serbe des sciences et des arts

Roxana Iordache (1941–2013)

Faculty of Foreign Languages and Literatures, University of Bucharest
Faculté de langues et littératures étrangères, Université de Bucarest

Kajetan Gantar (1930–2022)

University of Ljubljana / Slovenian Academy of Sciences and Arts
Université de Ljubljana / Académie slovène des sciences et des arts

On the occasion of the inaugural volume of Živa Antika (1951) –

A l’occasion du volume inaugural de Živa Antika (1951) –

“The launch of this Journal, in its present form, has a particular explanation. Although it is а well-known fact that today’s cultures owe a fair share of their peculiarities to the cultural horizons of Antiquity, little is known about the links between the contemporary Slavic peoples of the Balkans with the ancient cultures of Greece and Rome. It is, therefore, time to pay a greater, deeper and more systematic attention to this relationship […] We will try to show our colleagues that our countries form an integral part of the cultural area of Antiquity; and accordingly, that Antiquity in the Balkans is not a thing devoid of life, that belongs in a museum, but rather a living, inexhaustible source of inspiration for a better life, one of inspiration and progress.

« Le lancement de ce journal, sous sa forme actuelle, a une explication particulière. Bien qu’il soit connu que les cultures d’aujourd’hui doivent une part de leurs particularités aux horizons culturels de l’Antiquité, on sait peu des liens entre les peuples slaves contemporains des Balkans et les cultures anciennes de la Grèce et de Rome. Il est donc temps d’accorder une attention plus grande, plus profonde et plus systématique à cette relation […] Nous allons essayer de montrer à nos collègues que nos pays font partie intégrante du domaine culturel de l’Antiquité; et par conséquent, que l’Antiquité dans les Balkans n’est pas une chose dépourvue de vie, qui appartient au musée, mais plutôt une source vivante et inépuisable d’inspiration pour une vie meilleure, une vie d’inspiration et de progrès.

There may be articles that do not seem to fully vindicate the title of the Journal; but this is not an error. Rather, it serves as a testimony of our spiritual independence and our friendly competition with scholars abroad; the study of Antiquity must pay attention to all issues that serve the discipline and help establish a complete picture. […] All living and present witnesses will show in a clear and convincing manner that the fruits of ancient thought and language have been inherited and widely accepted by today’s peoples. Our task is to emphasize, on the basis of numerous facts, small and large, these special relations between our peoples and Antiquity. Perhaps we will succeed in showing the ancient and our reality as a dialectical whole, hen kai holon.”

Il peut y avoir des articles qui ne semblent pas justifier pleinement le titre du Journal; mais ce n’est pas une erreur. Au contraire, il sert de témoignage de notre indépendance spirituelle et de notre compétition amicale avec les chercheurs à l’étranger; l’étude de l’Antiquité doit prêter attention à toutes les questions qui servent la discipline et aider à établir une image complète. […] Tous les témoins vivants et présents montreront d’une manière claire et convaincante que les fruits de la pensée et du langage anciens ont été hérités et largement acceptés par les peuples d’aujourd’hui. Notre tâche est de souligner, sur la base de nombreux faits, petits et grands, ces relations particulières entre nos peuples et l’Antiquité. Peut-être réussirons-nous à montrer l’ancien et notre réalité comme un ensemble dialectique, hen kai holon. »

(Milan Budimir)

(Milan Budimir)

On the occasion of the tenth volume of Živa Antika (1960) –

A l’occasion du dixième volume de Živa Antika (1960) –

Ten years have passed since the founding meeting held in Zagreb in the second half of August, 1950, when the foundations of our Journal were set. The goals and tasks we set ourselves in the beginning, explained in the introductory article of prof. M. Budimir in the inaugural issue of the Journal, are largely fulfilled, even surpassed. Živa Antika has brought together all classical philologists of our country, young and old, many of whom have become permanent collaborators.

Dix années se sont écoulées depuis la réunion fondatrice qui s’est tenue à Zagreb dans la seconde moitié du mois d’août 1950, lorsque les bases de la notre revue ont été jetées. Les objectifs et les tâches que nous nous sommes fixés au début, expliqués dans l’article introductif du prof. M. Budimir dans le numéro inaugural de la revue, sont largement remplies, voire dépassées. Živa Antika a réuni tous les philologues classiques de notre pays, jeunes et moins jeunes, dont beaucoup sont devenus des collaborateurs permanents.

The appearance of Živa Antika was noted both in the country and abroad; the general impression was positive. Thus, for example, the reviewer in the renowned “Classical Review” (LXVI, 1, 1952, p. 53) expressed his sympathy by ending the article with the exclamation: “Vivat Viva Antiquitas!”

L’apparition de Živa Antika a été notée à la fois dans le pays et à l’étranger; l’impression générale était positive. Ainsi, par exemple, le critique dans la réputée « Classical Review » (LXVI, 1, 1952, p.53) exprima sa sympathie en terminant l’article par l’exclamation: « Vivat Viva Antiquitas! »

The response of our foreign colleagues and their desire to collaborate serves as proof that Živa Antika reaches far beyond the borders of our country; the journal quickly established itself as an international forum for all classical philologists, striving to establish and support a positive policy of international co-operation and active peaceful coexistence.

La réponse de nos collègues étrangers et leur désir de collaborer sont la preuve que Živa Antika dépasse largement les frontières de notre pays; la revue s’est rapidement imposé comme un forum international pour tous les philologues classiques, s’efforçant d’établir et de soutenir une politique positive de coopération internationale et de coexistence pacifique active.

(Mihail D. Petruševski)

(Mihail D. Petruševski)

The Earthquake (1963) –

Le tremblement de terre (1963) –

The second issue of volume XII had just been published and distributed, when the terrible earthquake of July 26, 1963 turned our city into a heap of ruins, causing a large number of casualties. Our seminar was seriously affected, and with it, our journal. The entire collection of books in the libraries of our seminaries, and the enirety of our journal (except the second issue of volume XII, which had just appeared) was buried under a heavy heap of ruins. In this immense misfortune, however, our department had the enormous fortune of having had no casualties among its staff.

Le deuxième fascicule de l’année XII venait de paraître et on avait procédé à sa distribution, lorsque le terrible tremblement de terre du 26 juillet 1963 transforma notre ville en un amas du ruines, causant un grand nombre de victimes. Notre séminaire lui aussi en fut gravement atteint et avec lui notre revue. Tout le fonds de livres des bibliothèques de nos séminaires et de notre revue (sauf le deuxième fascicule de l’année XII qui venait de paraître) se trouva enseveli sous le lourd monceau de ruines. Dans ce malheur immense, notre chaire eut cependant la chance énorme de n’avoir eu aucune victime parmi son personnel.

In these difficult times for us and our department, we did not feel alone and abandoned. From the first day of this great disaster, an immense number of our colleagues from the country and, especially, from abroad kept in touch by mail or by telegraph while expressing their feelings of condolence and generously offering all kinds of help – in the first place, books for our library. Deeply moved by their sincere condolence, fraternal sympathy and solidarity, we hereby send to all our colleagues a friendly expression of sincere and warm gratitude for their humanitarian sentiments and their readiness to help us.

Dans ces moments difficiles pour nous et pour notre Chaire, nous ne nous sentîmes pas seuls et abandonnés. Dès le premier jour du grand sinistre, un nombre important de nos collègues du pays et, surtout, de l’étranger demandèrent, par courrier ou par télégraphe, de nos nouvelles tout en exprimant leurs sentiments de condoléance et offrant généreusement toute sorte d’aide, en premier lieu des livres pour notre bibliothèque. Profondément émus par leur condoléance sincère, leur sympathie fraternelle et leur solidarité, nous adressons de cet endroit à tous nos collègues l’expression amicale de sincère et chaleureuse gratitude pour leurs sentiments humanitaires et leur promptitude à nous venir en aide.

We hope that our Chair, with the material help and moral support of our colleagues at home and abroad, as well as with the understanding and support of the academic authorities and our friends in the Faculty of Philosophy and the University of Skopje, will recover fairly quickly from the wounds it suffered in the July disaster and that our journal will continue to appear regularly in the future.

Nous espérons que notre Chaire, grâce à l’aide matérielle et à l’appui moral de nos collègues du pays et de l’étranger, de même qu’à la compréhension et au soutien des autorités universitaires et de nos camarades de la Faculté de philosophie et de l’Université de Skopje, se remettra relativement assez vite des plaies qu’elle subit dans la catastrophe de juillet et que notre revue continuera à paraître régulièrement dans l’avenir.

Skopje, end of February 1964.

From the Chair of Classical Philology
and the Administration of Živa Antika.

Skopje, fin février 1964.

De la Chaire de philologie classique
et de l’Administration de l’Antiquité Vivante.

On the occasion of the twentieth anniversary of Živa Antika (1970) –

A l’occasion du vingtième anniversaire de Živa Antika (1970) –

For over twenty years, this journal has published contributions small and large, aiming to attract the attention of both foreign and domestic experts, in order to fulfil its main task of breaking through the darkness and fog of Balkan ravines and illuminating the path we have followed forward. Some of the submissions may have been too learned, perhaps overly professional, and therefore inaccessible; moreover, Živa Antika kept its main focus on philology, accepting the fact that it could not possibly cover the entire area of Ancient and Balkan Studies. Yet we expect, within the limits of good reason, that our younger associates will be even more enthusiastic about ancient culture and even more delighted with the Balkans, which has swallowed us with all its treasures. And these treasures will never be exhausted, as they are a ktema es aei.

Depuis plus de vingt ans, cette revue publie des contributions de toutes tailles visant à attirer l’attention des experts étrangers et nationaux, afin de remplir sa tâche principale de briser l’obscurité et le brouillard des ravins balkaniques et d’éclairer le chemin que nous avons suivi vers l’avant. Certaines des soumissions peuvent avoir été trop savantes, peut-être trop professionnelles, donc peu accessibles; de plus, Živa Antika a continué à se concentrer sur la philologie, acceptant le fait qu’elle ne pouvait pas couvrir tout le domaine des études anciennes et balkaniques. Pourtant, nous nous attendons, dans les limites de la bonne raison, à ce que nos jeunes associés soient encore plus enthousiastes à l’égard de la culture ancienne et encore plus enchantés des Balkans, qui nous ont engloutis avec tous leurs trésors. Et ces trésors ne seront jamais épuisés, car ils sont un ktema es aei.

(Milan Budimir)

(Milan Budimir)

On the occasion of the fortieth anniversary of Živa Antika (1990) –

A l’occasion du quarantième anniversaire de Živa Antika (1990) –

Antiquity is not a mere determination of the age of the Greco-roman culture to which our interest has turned. It is much more than that; we comprehend this word as an emblem of the essential message that this ancient world contains, a symbol of the ancient patterns of living wisdom, of the immortal norms of culture and art, of the foundations of the civilised world.

L’Antiquité n’est pas une simple détermination de l’âge de la culture gréco-romaine à laquelle notre intérêt s’est tourné. C’est bien plus que ça; nous concevons ce mot comme emblème du message essentiel que contient ce monde antique, symbole des schémas anciens de la sagesse vivante, des normes immortelles de la culture et de l’art, des fondements du monde civilisé.

It is not unsubstantiated to say that Antiquity is living; its patterns and norms still exist today as a mirror in relation to which we perceive and measure our contemporary situations and achievements. They are eternal, and will last while their followers are alive. But not those who regard themselves as such by birth, as the spirit of antiquity is not inherited automatically; its legitimate heirs are the nations and cultures who look after the ancient ideals, try to live their life accordingly and keep the flames of that spiritual fireplace still burning.

Il n’est pas infondé de dire que l’Antiquité vit; ses modèles et ses normes existent encore aujourd’hui comme un miroir par rapport auquel nous percevons et mesurons nos situations et réalisations contemporaines. Ils sont éternels et dureront pendant que leurs disciples sont vivants. Mais pas ceux qui se considèrent comme tels de naissance, car l’esprit de l’antiquité n’est pas hérité automatiquement; ses héritiers légitimes sont les nations et les cultures qui veillent sur les anciens idéaux, essayent de vivre leur vie en conséquence et de garder vivantes les flammes de cette cheminée spirituelle.

Amidst that eternally vibrant flame, in Macedonia, fresh forces came into being when professor Mihail Petruševski founded Živa Antika forty years ago. The journal brought together many kindred souls from our vicinity, but also from all Slavic areas and the world. Through these years, Živa Antika has become a powerful messenger that conveys our faith in the ancient ideals, our strongest protection in these crucial times: the ideal of free life, as well as the faith in the supremacy and invincibility of truth and justice.

Au milieu de cette flamme éternellement vibrante, en Macédoine, de nouvelles forces sont apparues lorsque professeur Mihail Petruševski a fondé Živa Antika il y a quarante ans. Le journal rassemblait beaucoup d’âmes sœurs de notre voisinage, mais aussi de tous les pays slaves et du monde. Au cours de ces années, Živa Antika est devenue un messager puissant qui transmet notre foi dans les idéaux anciens, notre protection la plus forte en ces temps cruciaux: l’idéal de la vie libre, la foi en la suprématie et l’invincibilité de la vérité et de la justice.

(V. Mitevski)

(V. Mitevski)

A fortieth anniversary of a journal, in our circumstances, is a great event. In our country, numerous journals have been established; at first they started with enthusiasm, but soon afterwards most of them lost their breath and faded away. Despite all the obstacles, Živa Antika remains vigorous in affirming our scholarship and achieving fruitful cooperation with domestic and foreign colleagues and institutions over the longest period of time.

Un quarantième anniversaire d’une revue, dans notre cas, est un grand événement. Dans notre pays, de nombreuses revues ont été établies; au début, ils ont commencé avec enthousiasme, mais peu de temps après, la plupart d’entre eux ont perdu leur souffle et ont disparu. Malgré tous les obstacles, Živa Antika reste déterminée à affirmer notre savoir et à réaliser une coopération fructueuse avec des collègues et des institutions nationales et étrangères au cours de la plus longue période de temps.

There is no doubt that Živa Antika is a great and significant deed. Great deeds, just like large objects, can never be seen in full. The true assessment of Živa Antika and the contribution of prof. Petruševski for its foundation and for the reception of classical culture in our country has yet to be done by future generations.

Il ne fait aucun doute que Živa Antika est une réalisation grande et importante. Les grandes réalisations, tout comme les grands objets, ne peuvent jamais être vues en entier. La véritable évaluation de Živa Antika et la contribution du prof. Petruševski pour sa fondation et pour l’accueil de la culture classique dans notre pays doit encore être fait par les générations futures.

(Petar Hr. Ilievski)

(Petar Hr. Ilievski)